Beni

«Si Mobility n’existait pas, je l’inventerais»

04.09.2025

Benedikt Wattenhofer_Mobility Carsharing_2024

Beni n’a jamais possédé de voiture et reste fidèle au car sharing en tant que père de famille. Mobility l’a même accompagné le jour de son mariage.

Beni, quelles étaient tes réserves concernant le car sharing qui se sont révélées injustifiées?
Avant la naissance de notre fille, nous nous sommes demandés si nous n’allions pas avoir soudainement besoin d’une voiture. Après un peu plus d’un an, nous faisons toujours sans.

Comment te déplaces-tu principalement aujourd’hui?
À vélo dans les environs et par beau temps. Sinon, avec les transports publics, Mobility ou une voiture de location.

Comment est l’offre Mobility chez toi?
Elle est bien; nous avons trois emplacements dans le village et un utilitaire aux alentours. Que demander de plus?

À quelle fréquence utilises-tu Mobility, et dans quel but?
Une à deux fois par mois pour les grosses courses et les poubelles. Et pour rendre visite à la famille, car avec un bébé, c’est parfois plus simple que les transports publics.

Sois honnête: y a-t-il des situations dans lesquelles tu regrettes de ne pas avoir ta propre voiture?
La «logistique» pour les enfants (aller chercher la voiture, monter le siège pour enfant) demande du temps, un peu de coordination, et se gère plus facilement à deux. Ce serait plus simple si nous avions une voiture avec des sièges pour enfants déjà montés dans le garage.

Pour toi, quel est l’effet positif le plus important du car sharing?
Je pense que c’est une conduite plus «consciente». On réfléchit à ce pour quoi on a besoin de la voiture, on fait certaines choses ensemble et on est peut-être un peu plus efficace, car il faut rendre la voiture. Et on a exactement la voiture qu’il faut pour chaque occasion: courses et poubelles? Un combi. Visite chez les grands-parents? Un véhicule Economy suffit. Déménagement? Un utilitaire.

Selon toi, comment pourrait-on encore améliorer le car sharing?
En proposant un emplacement avec trois catégories différentes juste devant ma porte! Plus sérieusement: une disponibilité suffisante, une tarification simple, une bonne communauté, et les gens devraient encore plus nombreux à voir les avantages.

«Il vaut mieux réserver un utilitaire quelques jours à l’avance.»

Que ferais-tu si l’offre de Mobility n’existait pas?
Je l’inventerais. Ou plutôt, elle ne cesse de se réinventer elle-même, par exemple quand deux familles se partagent une voiture ou quand les entreprises disposent d’un parc de véhicules. Le besoin de mobilité est là, et avec lui le besoin d’utiliser la ressource «voiture» de manière judicieuse, efficace et un peu plus durable.

Ton meilleur conseil pour les novices du car sharing?
Les utilitaires sont assez demandés, il vaut donc mieux les réserver quelques jours à l’avance. Et réservez une demi-heure de plus. Ça coûte trois fois rien et ça permet de ne pas stresser si quelqu’un loue soudainement le véhicule juste après vous.

As-tu vécu une expérience particulière en utilisant Mobility?
Ah, il y en a eu beaucoup!

  • L’expérience négative: le jour de mon mariage, j’avais des affaires à transporter et j’ai ensuite complètement oublié de ramener le véhicule. J’étais très gêné et cela m’a coûté cher.

  • L’expérience bizarre: nous étions partis au carnaval avec notre fanfare; j’avais fait la noce la nuit précédente et je n’étais donc pas très en forme avant la représentation. J’ai alors réservé une voiture, descendu le siège passager et dormi une heure, après quoi je me sentais mieux.

  • L’expérience positive: une promenade en cabriolet avec ma femme par une belle journée d’été au lac de Zoug.