Communiqués de presse Mobility 2024

30.10.2024 – Berne remporte le classement des villes de Mobility

Dans les huit plus grandes villes suisses, l’emplacement Mobility le plus proche se trouve en moyenne Ă  moins de 300 mètres. Les accès les plus proches se situent Ă  Berne, suivie de Zurich et Lucerne. Dans ces villes, la densitĂ© des emplacements par habitant est Ă©galement très Ă©levĂ©e. La Suisse romande rattrape lentement son retard. 

Berne dispose de la meilleure offre Mobility de Suisse. C’est ce que rĂ©vèle une comparaison des villes rĂ©alisĂ©e par l’entreprise de car sharing. En effet, dans la capitale fĂ©dĂ©rale, l’emplacement Mobility le plus proche ne se trouve qu’à 246 mètres en moyenne. On retrouve juste derrière Zurich (247 mètres), puis Lucerne (261 mètres). On a donc gĂ©nĂ©ralement Ă  peine le temps d’écouter une chanson pop pour rejoindre le vĂ©hicule partagĂ© le plus proche Ă  pied. 

Dans les huit plus grandes villes, l’emplacement le plus proche se trouve en moyenne Ă  300 mètres, soit moins de cinq minutes Ă  pied. Ces dernières annĂ©es, Mobility SociĂ©tĂ© CoopĂ©rative a dĂ©veloppĂ© une bonne couverture surtout dans les zones urbaines, oĂą la mobilitĂ© durable est fortement encouragĂ©e. Parallèlement, la prĂ©sence se renforce dans tout le pays, si bien que les voitures rouges sont dĂ©sormais prĂ©sentes dans plus de 500 communes. 

Souhaits adressés aux villes
La bonne accessibilitĂ© est une condition importante pour que le car sharing soit utilisĂ© en complĂ©ment des transports publics et de la mobilitĂ© douce en vue de remplacer la voiture privĂ©e. Le vĂ©hicule partagĂ© aide ainsi les villes Ă  rĂ©duire le trafic, Ă  dĂ©velopper les espaces verts et Ă  atteindre leurs objectifs climatiques. «Le car sharing peut jouer un rĂ´le encore plus important dans la transition dans le domaine des transports. Mais pour cela, les villes doivent ancrer cette forme de mobilitĂ© en tant que champ d’action dans leurs stratĂ©gies et concepts de mobilité», explique Thomas Schmid, responsable du marchĂ© chez Mobility. Des incitations supplĂ©mentaires pour la crĂ©ation et l’électrification de places de parc de car sharing sont tout aussi importantes. 

Genève et Bâle se distinguent en matière d’électrification
Certes, ni Genève ni Lausanne n’ont rĂ©ussi Ă  se hisser sur le podium du classement des villes, mais la tendance est clairement Ă  la hausse dans les villes romandes: l’an dernier, 18 voitures supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© installĂ©es Ă  Genève et 15 Ă  Lausanne. Le besoin de car sharing s’est accentuĂ© dans ces villes. Thomas Schmid: «Nous menons des discussions fructueuses avec les autoritĂ©s, les particuliers et les complexes rĂ©sidentiels, et continuerons Ă  dĂ©velopper ces domaines en Suisse romande au cours des prochaines annĂ©es.» Il cite comme exemple positif la collaboration avec la Fondation des Parkings, qui a permis de crĂ©er 26 places pour voitures Ă©lectriques dans le parking de la gare de Genève. C’est l’une des raisons pour lesquelles Mobility atteint Ă  Genève un degrĂ© Ă©levĂ© d’électrification de ses vĂ©hicules (26%). Seule Bâle fait 

mieux avec 30% actuellement. Mobility a récemment lancé sa 600e voiture électrique. Ainsi, un véhicule sur cinq de la flotte de Mobility est désormais entièrement électrique, alors que ce n’est même pas le cas d’une voiture privée suisse sur vingt.
 

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30.09.2024 – Mobility est désormais présente dans plus de 500 communes

Le car sharing n’est pas plébiscité seulement dans les villes. Même dans les petites localités, on trouve de plus en plus souvent une voiture rouge de Mobility, notamment grâce à des coopérations fructueuses.

Conthey, Laax et Conches ont un point commun: elles font partie des plus de 500 communes dans lesquelles se trouve au moins une voiture partagée de Mobility Société Coopérative. Sur les quelque 2’100 communes suisses, Mobility est ainsi présente dans une commune sur quatre. «Je suis très heureux de cette étape importante», déclare Roland Lötscher, CEO de Mobility. «Cela montre que le car sharing joue également un rôle de plus en plus important dans les agglomérations et les zones rurales.»

Rien qu’au cours des cinq dernières années, plus de 50 communes sont venues s’ajouter à la liste. Cette augmentation significative a notamment été permise par diverses coopérations, comme celle avec les Banques Raiffeisen qui peuvent stationner une voiture électrique Mobility devant leurs bâtiments depuis 2022. Mais les communes, les complexes résidentiels ou d’autres entreprises ont également la possibilité de mettre en place le car sharing Mobility au moyen de parrainages.

Le car sharing, un atout géographique pour les communes
La commune de Gais, dans le canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures, compte sur Mobility depuis ce printemps. «Nous pensons que le car sharing constitue un atout géographique évident pour une commune tournée vers l’avenir», déclare le secrétaire communal Roland Lussmann. En effet, même dans les villages de petite taille et de taille moyenne, le besoin de places de parc et de parkings augmente, alors que l’offre est limitée. «Avec le véhicule Mobility, nous soutenons les personnes qui n’ont pas de voiture personnelle. Aussi bien les visiteurs que les habitants ont désormais la possibilité d’utiliser une voiture de tourisme de manière flexible et à des conditions équitables.»

La démarche est similaire dans la commune de Conthey, dans le Valais central, où une voiture Mobility est stationnée depuis plusieurs mois. «Nous sommes convaincus du potentiel du car sharing à Conthey», déclare Philippe Germanier, conseiller communal. «Il nous a donc semblé logique de saisir l’opportunité de devenir partenaire de Mobility pour donner un petit coup de pouce au développement de l’entreprise.»

La mobilité partagée se développe partout
Selon l’association de branche CHACOMO, 46% des communes disposent désormais d’au moins une offre dans le domaine de la mobilité partagée et la tendance est à la hausse. Mobility souhaite elle aussi continuer à développer son offre. L’accent est mis sur les agglomérations, où de moins en moins de personnes possèdent leur propre voiture. Dans le même temps, on constate également un besoin croissant de formes de mobilité durables dans les zones rurales afin de pouvoir remplacer la voiture privée ou la deuxième voiture.


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25.06.2024 – Le projet V2X montre les étapes nécessaires pour que les voitures électriques bidirectionnelles percent en tant que batteries de stockage

Mobility a réalisé le plus grand test pratique à ce jour avec des voitures électriques bidirectionnelles et arrive à la conclusion suivante: la technique fonctionne et pourrait être exploitée de manière rentable. Le oui du peuple à la loi sur l’électricité améliore en outre les conditions-cadres en Suisse. Mais pour que les voitures électriques soient en mesure de stabiliser le réseau électrique à grande échelle, un effort supplémentaire sera nécessaire de la part des responsables politiques, des constructeurs automobiles et des exploitants de réseau.

L’ère des voitures Ă©lectriques bidirectionnelles est imminente, mais il faudra encore quelques annĂ©es pour que cette technologie soit largement utilisĂ©e. Telle est la conclusion très simplifiĂ©e du projet pilote V2X Suisse de Mobility. En un an et demi, l’entreprise de car sharing a exploitĂ© et testĂ© 50 voitures Ă©lectriques bidirectionnelles faisant partie de sa flotte, en collaboration avec six partenaires et avec le soutien de l’Office fĂ©dĂ©ral de l’énergie (voir encadrĂ©). Les voitures n’ont pas seulement prĂ©levĂ© de l’électricitĂ©, elles l’ont aussi rĂ©injectĂ©e dans le rĂ©seau selon les besoins. Les attentes envers cette technologie sont significatives, car les voitures Ă©lectriques pourraient contribuer Ă  stabiliser le rĂ©seau Ă©lectrique Ă  l’avenir. En effet, quelques milliers de voitures bidirectionnelles peuvent fournir la mĂŞme puissance qu’une centrale de pompage-turbinage. 

Le car sharing, le cas le plus complexe
Les responsables tirent à présent un bilan positif du projet. D’une part, le système fonctionnait techniquement et, d’autre part, il a été possible de prouver que les voitures fournissaient de l’électricité en quelques secondes lorsque le signal correspondant provenait du gestionnaire de réseau. Le projet V2X a montré pour la première fois qu’il est possible de regrouper un grand nombre de voitures électriques en un accumulateur virtuel et de gérer le flux d’énergie en temps réel. Avec ses véhicules et son infrastructure, Mobility a créé l’environnement idéal pour ce test. «Cela nous a permis d’étudier le cas d’application probablement le plus complexe: des voitures qui sont stationnées dans toute la Suisse auprès de différents fournisseurs d’électricité et qui doivent être disponibles à tout moment pour des trajets partagés», explique Pascal Barth, électroingénieur chez Mobility. Cela montre que «si la recharge bidirectionnelle est possible dans le cas du car sharing, elle devrait être possible partout.»

Les prix doivent baisser pour une exploitation rentable
Outre la faisabilité technique, le projet a également examiné s’il était possible de gagner de l’argent avec une flotte de voitures bidirectionnelle. La réponse est claire: non, (pas encore). Tout d’abord, les conditions économiques doivent devenir plus attrayantes pour les services de réseau. Certes, V2X Suisse a montré qu’aujourd’hui déjà, la recharge et la décharge permettent de générer des recettes au bon moment – jusqu’à 600 francs par véhicule et par an. Cela était toutefois loin de couvrir les coûts de la phase de test, notamment en raison des prix très élevés des stations de recharge bidirectionnelles. À cela s’ajoute le fait que le choix de voitures électriques bidirectionnelles reste extrêmement restreint et qu’il n’existe pas de normes interopérables. En conséquence, la gestion d’une flotte nécessite aujourd’hui des solutions spéciales qui ne sont pas compatibles avec différentes marques de voitures ou stations de recharge.

«L’offre de voitures à recharge bidirectionnelle s’est développée moins vite qu’espéré», déclare Marco Piffaretti, chef de projet V2X et spécialiste de la branche. Il n’en reste pas moins confiant: «V2X Suisse a suscité de nombreuses réactions positives et donné un nouvel élan à la technique bidirectionnelle. Nous envoyons un signal fort aux constructeurs automobiles pour qu’ils commercialisent davantage de ces véhicules et à des prix plus bas.»

Suppression des frais de réseau doubles à partir de 2025
Une condition-cadre s’améliorera nettement dès 2025, car le peuple suisse a accepté la loi sur l’électricité le 9 juin. Celle-ci permet par exemple de rembourser les frais de réseau doubles qui rendaient jusqu’à présent financièrement peu attrayante la réinjection d’électricité dans le réseau. En outre, la loi pose les bases d’un marché de la flexibilité pour les gestionnaires de réseau de distribution locaux. Les ordonnances correspondantes sont en cours d’élaboration par l’administration fédérale.

Mobility met l’accent sur la recharge intelligente
Dans quelques années, il sera possible d’exploiter une flotte de voitures électriques décentralisée, utile au réseau et surtout rentable. D’ici là, Mobility suspendra le thème de la recharge bidirectionnelle et se concentrera sur l’électrification en cours de sa flotte. L’entreprise a déjà converti à l’électrique 600 des quelque 3’000 voitures partagées, bornes de recharge comprises, et poursuit cette évolution. «Le projet V2X Suisse était pour nous une formidable opportunité d’en apprendre beaucoup sur les développements et les technologies de l’électromobilité et des marchés de l’énergie», déclare Roland Lötscher, CEO de Mobility. «Nous utiliserons les connaissances acquises pour recharger notre flotte électrique de manière plus intelligente à l’avenir. Cela aura non seulement un impact positif sur le plan financier, mais aussi sur une meilleure durée de vie des batteries automobiles.» Il est tout à fait envisageable que Mobility reprenne le thème de la recharge bidirectionnelle à l’avenir. «En effet, V2X Suisse a démontré de manière impressionnante le potentiel de cette technologie pour la Suisse et pour les gestionnaires de flottes.»


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09.04.2024 – Comment Mobility contribue à la réalisation des objectifs climatiques de l’Accord de Paris

Mobility SociĂ©tĂ© CoopĂ©rative s’engage en faveur de la Science Based Targets Initiative (SBTi) et rĂ©duira de moitiĂ© ses propres Ă©missions de CO2 d’ici 2030. Pour atteindre l’objectif du zĂ©ro Ă©mission nette, l’entreprise de car sharing mise avant tout sur l’électrification de ses voitures rouges. 

Mobility vise l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2040 au plus tard et se base pour cela sur des objectifs climatiques scientifiquement fondés. Cette année, la société coopérative a rejoint la Science Based Targets Initiative (SBTi) et s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre conformément à l’Accord de Paris sur le climat. L’objectif de cet accord, signé par 195 États, est de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C. «En adhérant à l’initiative Science Based Targets, Mobility montre que nous sommes prêts à assumer nos responsabilités et à nous attaquer activement à la crise climatique», explique le CEO Roland Lötscher.

Réduction prévue de 2’984 tonnes de CO2
Le car sharing est en soi un produit durable, qui prĂ©serve les ressources et rĂ©duit l’empreinte Ă©cologique dans le cadre d’une Ă©conomie circulaire. Un vĂ©hicule Mobility remplace en effet onze vĂ©hicules privĂ©s. Mais la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative est elle aussi Ă  l’origine d’émissions de gaz Ă  effet de serre et estime qu’il est de sa responsabilitĂ© de les rĂ©duire de manière systĂ©matique. Dans un premier temps, Mobility rĂ©duira ses Ă©missions de 46% d’ici 2030 par rapport Ă  l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence 2019, ce qui correspond Ă  une rĂ©duction durable des Ă©missions de CO2 de 2’984 tonnes. 

Une voiture sur six roule déjà à l’électricité
Une baisse de 90% est nĂ©cessaire pour atteindre l’objectif de zĂ©ro Ă©mission nette. En outre, les Ă©missions restantes doivent ĂŞtre compensĂ©es par des Ă©missions nĂ©gatives. «Le principal levier vers le zĂ©ro Ă©mission nette est l’électrification de la flotte de vĂ©hicules, car les voitures Ă  Ă©nergie fossile sont actuellement responsables de 96% des Ă©missions de l’entreprise», explique Roland Beyeler, chef de projet DĂ©veloppement de l’entreprise. 

Aujourd’hui, sur 3’000 véhicules, un sur six est électrique et de nombreux véhicules et places de parc seront encore électrifiés cette année. D’ici 2030, les voitures partagées de Mobility seront exclusivement alimentées à l’électricité. Roland Beyeler: «Mais notre mission va plus loin. Nous voulons atteindre le zéro émission nette dans tous les domaines de notre société coopérative.»

Pour en savoir plus sur ce sujet, rendez-vous sur le site Mobility: Rapport environnemental
 

Ă€ PROPOS DE LA SBTI
Les «Science Based Targets» ou «objectifs basés sur la science» sont une méthode standardisée et reconnue dans le monde entier qui permet aux entreprises de fixer des objectifs de protection du climat réalistes, mesurables et, surtout, scientifiquement fondés. La SBTi aide les entreprises à définir des objectifs de protection du climat fondés sur la science et conformes aux dispositions de l’Accord de Paris sur le climat. La SBTi est une initiative du CDP (anciennement Carbon Disclosure Project), des Nations Unies (UN Global Compact), du World Resources Institute (WRI) et du WWF. Depuis son lancement en 2015, plus de 7’500 entreprises dans le monde se sont fixé des objectifs de protection du climat fondés sur la science.

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27.03.2024 – Mobility maintient son bénéfice, même avec une flotte électrique en pleine expansion

Mobility Société Coopérative a enregistré en 2023 un bénéfice de CHF 1.4 million de francs pour un chiffre d’affaires de CHF 84.2 millions. L’entreprise, qui entend poursuivre le développement du car sharing en tant que forme de mobilité durable, investit de grosses sommes dans l’électromobilité, le personnel qualifié et la modernisation de l’infrastructure numérique.

En 2023, Mobility a enregistré un bénéfice de CHF 1.4 million pour un chiffre d’affaires en légère hausse de CHF 84.2 millions (+0,3%) par rapport à l’exercice précédent. Ce résultat a dépassé les attentes de la société coopérative alors qu’elle s’est trouvée confrontée à divers coûts additionnels et un environnement économique difficile. Les coûts toujours élevés des voitures électriques et de l’infrastructure de recharge, les dépenses réalisées au titre de la numérisation ainsi que le projet pilote de ride-pooling à Zurich, entre autres, ont grevé le compte de résultats. Mobility a par ailleurs investi dans du personnel qualifié: son effectif compte désormais 236 collaborateurs et collaboratrices (206 ETP). Le résultat financier a de son côté évolué de manière très positive grâce à la vente de placements de capitaux et à des produits d’intérêt en hausse. «Nous savions que l’année 2023 allait être difficile. Nous sommes donc d’autant plus satisfaits de ce résultat», confie le CEO de Mobility Roland Lötscher.

Croissance chez les particuliers et les entreprises
Une nouvelle fois, l’entreprise de car sharing a vu son nombre de clients progresser: 277’000 personnes (+16’000) utilisent désormais les quelque 3’000 véhicules déployés en Suisse, dont plus de 500 voitures électriques. Parallèlement, Mobility compte 75’800 sociétaires, soit une hausse de 1’000 personnes. La clientèle commerciale, quant à elle, recourt de nouveau plus fréquemment à l’autopartage: fin 2023, 5’350 entreprises (+3%) avaient ainsi utilisé les véhicules rouges de Mobility.

Une nouvelle application pour une meilleure convivialité
L’annĂ©e dernière, Mobility a grandement Ĺ“uvrĂ© et rĂ©alisĂ© de gros investissements pour encore amĂ©liorer et simplifier le car sharing. Citons notamment le dĂ©veloppement de la nouvelle application Mobility, qui propose diverses fonctions pratiques comme un calculateur de prix, des cartes interactives et une procĂ©dure simplifiĂ©e d’avis de dommage. Peu de temps après son lancement, l’application a d’ailleurs reçu plusieurs prix. Dans le mĂŞme temps, Mobility a entamĂ© en 2023 une collaboration avec d’autres prestataires de mobilitĂ© partagĂ©e afin de proposer Ă  ses client·e·s des offres complĂ©mentaires attractives.  

Les investissements pèseront sur les prochains comptes de rĂ©sultats 
MĂŞme si le dĂ©veloppement de l’électromobilitĂ© en Suisse a perdu de son Ă©lan en raison de conditions-cadres complexes, Mobility continuera cette annĂ©e Ă  Ă©lectrifier de nombreux vĂ©hicules et places de parc, et entend donc investir en consĂ©quence. L’objectif est toujours d’avoir une flotte totalement Ă©lectrique Ă  l’horizon 2030. Cette conversion de la flotte n’est pas l’unique domaine dans lequel la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative connaĂ®t une transformation. Les systèmes et processus numĂ©riques continueront Ă  ĂŞtre amĂ©liorĂ©s, ce qui pèsera sur le compte de rĂ©sultats pendant les trois prochaines annĂ©es. «Nous investissons de manière anticipĂ©e et en toute conscience afin d’atteindre une croissance pĂ©renne. La Suisse a besoin d’une offre de car sharing Ă©tendue et fiable permettant aux personnes de se sĂ©parer aussi facilement que possible de leur voiture», indique Roland Lötscher. 

Pour en savoir plus sur l’exercice comptable 2023 et le rapport financier détaillé de Mobility, rendez-vous sur le site: rapportdegestion.mobility.ch

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05.03.2024 – De plus en plus de jeunes découvrent le car sharing

Selon une rĂ©cente enquĂŞte, la possession de vĂ©hicules en Suisse accuse un fort recul tandis que l’utilisation de services de mobilitĂ© partagĂ©e progresse. Les chiffres de Mobility suggèrent Ă©galement un changement de gĂ©nĂ©ration: la part des personnes de moins de 28 ans a doublĂ© au cours des trois dernières annĂ©es. 

La clientèle de Mobility rajeunit. Alors que le nombre d’utilisateurs a dĂ©passĂ© la barre du quart de million ces dernières annĂ©es, une tranche d’âge a connu une Ă©volution supĂ©rieure Ă  la moyenne: celle des moins de 28 ans. Leur part chez Mobility a doublĂ© depuis 2020. Les jeunes car sharers n’ont jamais Ă©tĂ© aussi nombreux. 

Le nombre de foyers sans voiture va-t-il doubler?
Les conclusions des études actuelles confirment que les jeunes ont de plus en plus recours au car sharing. En janvier 2024, une enquête du cabinet de conseil Deloitte a indiqué que le nombre des foyers sans voiture en Suisse pourrait doubler dans dix ans. À l’inverse, les services à la demande et la mobilité partagée verront leur demande fortement augmenter. 25% des personnes interrogées possèdent déjà un abonnement auprès d’un prestataire de mobilité partagée. Cette proportion atteint même 30% chez les plus jeunes (moins de 34 ans). Quelques mois plus tôt, l’étude de mobilité représentative de Sotomo le relevait déjà: «Les jeunes citadins accordent moins d’importance au fait de posséder une voiture». Dans le même temps, cette catégorie de la population est particulièrement intéressée par les offres de car sharing. «Contrairement aux générations plus âgées, ils ont grandi avec ces offres.»

Les jeunes misent sur les voitures Ă©lectriques
Chez Mobility, le comportement des jeunes utilisateurs ne se distingue pas fondamentalement de celui des autres clients. Ce qu’on remarque toutefois, c’est qu’ils roulent généralement seulement quatre heures par trajet, une durée moins longue que la moyenne. Ils privilégient la catégorie Economy, choisie dans quasiment une réservation sur deux, et préfèrent plus souvent les voitures électriques que les autres tranches d’âge.

Les meilleures conditions pour les moins de 28 ans
Mobility Société Coopérative veut convaincre les jeunes des avantages du car sharing avant leur premier achat de voiture. C’est pourquoi les moins de 28 ans profitent de l’offre mobilityYOUNG: ils sont exemptés des frais d’abonnements mensuels et doivent seulement s’acquitter de frais d’inscription unique. Ils circulent ensuite aux meilleures conditions. L’offre proposée depuis fin 2022 connaît un franc succès comme en témoigne l’augmentation du nombre d’utilisateurs.

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30.01.2024 – Mobility développe sa flotte électrique – et demande de meilleures conditions

Les voitures Mobility sont de plus en plus souvent électriques, et ce, en dépit des nombreux défis réglementaires et organisationnels. La société coopérative met aujourd’hui en service son 500e véhicule électrique – pour une fois, elle a délibérément renoncé à la couleur rouge.

La pionnière du car sharing Mobility fĂŞte un succès symbolique sur la voie de l’électrification de sa flotte: la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative vient de mettre en place sa 500e voiture Ă©lectrique Ă  l’Akara Tower de Baden. «Il s’agit pour nous d’une nouvelle Ă©tape dans l’électrification de l’offre», dĂ©clare Thomas Schmid, responsable du marchĂ©. «Ce processus de transformation exige beaucoup de Mobility et, avec les partenaires des emplacements, nous nous rĂ©jouissons de chaque voiture Ă©lectrique supplĂ©mentaire que nous pouvons mettre Ă  la disposition des utilisatrices et utilisateurs.» 

Une fois n’est pas coutume, la voiture de catégorie Economy de type VW ID.3 ne se présente pas dans la couleur rouge typique de Mobility, mais arbore un film spécial sur le thème de l’électrification, conçu par le collectif d’artistes REAL Crew. Il s’agit d’une part d’apporter une touche de couleur aux routes suisses et, d’autre part, de faire de la voiture le symbole du tournant dans le domaine de la mobilité.

Bien au-dessus de la moyenne suisse
D’ici 2030, Mobility fera passer l’ensemble de sa flotte à l’électrique et participera ainsi activement à la conception d’une mobilité moderne et durable, d’autant plus que le car sharing, même sous forme fossile, permet non seulement d’économiser de l’espace et des ressources, mais aussi de réduire les émissions de CO2. Aujourd’hui, environ 17% des 3’000 voitures Mobility sont électriques. À titre de comparaison, en 2023, seules 3,3% des voitures circulant sur les routes suisses étaient purement électriques.

Les kilomètres Ă©lectriques annuels ont Ă©tĂ© multipliĂ©s par dix 
Les craintes initiales vis-à-vis de la motorisation électrique semblent surmontées, du moins dans le cas du car sharing: la clientèle Mobility a déjà parcouru 13,5 millions de kilomètres en véhicule électrique, soit environ 35 fois la distance Terre-Lune. Il en ressort que plus il y a de voitures électriques disponibles, plus elles sont utilisées. Le nombre annuel de kilomètres électriques a ainsi été multiplié par dix au cours des cinq dernières années. Il est également intéressant de noter qu’en moyenne, les utilisateurs sont un peu plus enclins à l’électrique que les utilisatrices, bien que cette différence diminue chez les jeunes.

Des mesures politiques sont attendues en matière d’électrification 
Le car sharing de voitures Ă©lectriques est un moyen important de concevoir la mobilitĂ© future en Suisse de manière Ă©cologique, socialement responsable et Ă©conomique. Des conditions-cadres politiques et rĂ©glementaires favorisant activement cette Ă©volution sont toutefois attendues. Un exemple: en tant que locataire de ses quelque 3’000 places de parc, Mobility est tributaire de la bonne volontĂ© de ses propriĂ©taires en matière d’électrification – un «droit Ă  la recharge» appliquĂ© Ă  l’échelle de la Suisse, comme c’est le cas en 

Allemagne, aurait un impact positif sur cette transition. Par ailleurs, il est important pour Mobility de pouvoir commander Ă  distance les stations de recharge de fournisseurs tiers et d’avoir librement accès Ă  leurs donnĂ©es. C’est le seul moyen pour l’exploitant de flotte de garantir une gestion intelligente de la charge et de l’utilisation. 

«La Suisse a encore beaucoup à faire dans ce domaine», affirme Krispin Romang, de l’association suisse pour l’électromobilité Swiss eMobility. «À ce jour, il n’existe au niveau fédéral ni subventionnement de l’infrastructure de recharge pour les voitures électriques, ni "droit à la recharge". Compte tenu de ces conditions, le rythme de transition vers l’électrique de Mobility est plus que remarquable.»

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