On peut l’affirmer avec certitude: Alexander Bögel est un utilisateur intensif de Mobility. Cela fait plus de 15 ans qu’il mise systématiquement sur le car sharing, que ce soit à titre professionnel ou privé. Son deuxième emploi après avoir décroché son diplôme d’ingénieur en électronique? Développeur auprès de l’entreprise qui produit le matériel utilisé dans les véhicules Mobility. Pourtant, même Alexander n’est pas passionné au point de prévoir la naissance de son fils dans une voiture Mobility. Si le siège passager de la Renault Mégane s’est transformé en lieu d’accouchement, c’est qu’il y a eu plusieurs coups du destin.
Le plan
Natasha Shea et Alexander Bögel avaient initialement prévu une naissance à domicile chez eux, dans leur appartement du quartier zurichois de Holzerhurd. Samuel, quatre ans, en était particulièrement ravi, lui qui voulait impérativement être présent. «Je me demandais quand même si c’était envisageable pour moi», explique Natasha. Le plan était donc le suivant: dès les premiers signes de l’accouchement, Alexander devait amener Samuel chez une amie puis revenir en voiture à la maison où la naissance devait avoir lieu.
Lorsque le travail s’est annoncé pour Natasha un matin de janvier, elle s’est rendue chez sa sage-femme pour un contrôle. Celle-ci a détecté quelques anomalies légères et a déconseillé une naissance à domicile pour plus de sécurité. Pendant ce temps, Alexander s’est voulu prévoyant et a réservé un véhicule pour un jour et demi. Après tout, il avait déjà vécu un accouchement – pour lequel le déplacement à l’hôpital avait aussi été assuré par Mobility – et il avait assisté aux cours de préparation à la naissance.
Le nouveau plan – et la réalité
«Chez la sage-femme, tout était en ordre, je n’avais que de légères contractions», raconte Natasha. Elle a appelé Alexander qui a préparé Samuel et l’a emmené en voiture. Le nouveau plan était le suivant: Natasha vient à leur rencontre en bus puis ils se rendent tous à l’hôpital en voiture pour y déposer la jeune maman pendant qu’Alexander conduit Samuel chez l’amie qui devait s’occuper de lui. Mais ce plan n’aura été que de courte durée aussi. Tout s’est précipité lorsque Natasha à l’arrêt de bus: «Daniel a décidé que c’était le bon moment!» Comme elle ne voulait pas vraiment mettre au monde son enfant dans un bus, elle a attendu à l’angle de la Langstrasse et de la Badenerstrasse. Par 4 °C, avec des contractions de plus en plus fortes. Mais le combi rouge se faisait attendre, bloqué par un embouteillage sur la Limmatstrasse.
Après quelques minutes qui lui ont paru interminables, Natasha a enfin pu s’asseoir sur le siège passager, a saisi sur le GPS «avec les quelques neurones restants qui fonctionnaient» l’adresse de l’hôpital Limmattal, où elle était inscrite en cas d’accouchement spontané à la maternité. Le trajet devait durer douze minutes. Douze minutes très intenses, au cours desquelles Alexander a fait de son mieux pour conduire la voiture aussi prudemment que possible tout en soutenant sa femme, alors que le miracle de la naissance s’annonçait sur le siège passager.
Une fois à l’hôpital, Alexander s’est précipité pour chercher de l’aide. Pendant ce temps, le dénouement tant attendu s’est fait dans la voiture: «J’ai poussé une fois, deux fois, et il était là . Heureusement, Daniel a pleuré tout de suite.» La sage-femme arrivée entretemps a coupé le cordon ombilical dans la voiture et a amené le nouveau-né dans la maternité pour un contrôle. Résultat: 50 cm, 3570 grammes – et surtout en parfaite santé.
Avec le recul, la naissance idéale.
Les Bögel ne recommanderaient pas à d’autres parents de planifier une naissance dans une voiture. Mais dans leur cas, tout est bien qui finit bien: le bébé et sa maman se portent bien et l’accouchement fut rapide, sans complications et avec peu de douleurs – il semblerait qu’un siège de voiture n’offre pas la pire des positions pour une naissance par voie basse! Et cerise sur le gâteau, le grand frère était là pour vivre cet événement. «Il a certes dit que c’était un peu bruyant, mais ce fut aussi une expérience formidable pour Samuel. Il avait un sourire immense toute la journée ensuite», raconte Natasha. «Je suis très heureuse qu’il ait pu être là .»
Chez Mobility, nous félicitons chaleureusement les jeunes parents et sommes à vrai dire plutôt fiers de faire partie de cette histoire – et de le rester, puisque Mobility est pour ainsi dire la voiture familiale des Bögel. Lorsque le grand frère voit un véhicule rouge dans la rue, il parle de «notre voiture». Et le petit frère fera bientôt son premier – ou plutôt son deuxième – trajet Mobility prochainement. S’il le souhaite, il pourra en faire bien d’autres: bien entendu, nous avons offert au bébé Mobility une adhésion à vie!
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