Témoignages

Pour pouvoir transporter mes perches de plus de quatre mètres de long, je loue à chaque fois un combi.

07.08.2024

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Lea Bachmann fait partie des meilleures sauteuses à la perche de Suisse. La doctorante de 28 ans dirige en outre avec son père la section Mobility Bâle. Dans cette interview, elle nous explique sur quelle voiture elle transporte ses bâtons et comment elle contribue à façonner l’avenir de Mobility.

Lea, tu as grandi avec Mobility. Qu’est-ce qui t’a amené à faire ce choix?

Mes parents n’ont jamais eu de voiture personnelle, ils utilisaient le car sharing. C’est ainsi que j’ai grandi avec ce concept dès mon plus jeune âge. Une voiture Mobility était louée pour des vacances au ski ou pour rendre visite à la grand-mère, ce qui était tout à fait normal pour moi.

En attendant, tu perpétues la tradition familiale, n’est-ce pas?

Oui, tout à fait. J’ai même appris à conduire avec Mobility. À Bâle-Ville, où j’ai grandi et où je vis encore aujourd’hui, tout est facilement et rapidement accessible à vélo ou en transports publics. Comme je n’ai besoin d’une voiture qu’occasionnellement, Mobility est la meilleure option pour moi. Le car sharing est non seulement beaucoup plus avantageux, mais aussi judicieux d’un point de vue écologique.

Tu fais partie des meilleures sauteuses à la perche du pays. Je suppose que tu ne transportes tes bâtons ni à vélo, ni dans les transports publics?

Bien sûr que non! Je loue souvent une voiture Mobility pour les compétitions dans la région de Bâle. C’est ce que je fais quand je prends l’avion de Bâle pour une compétition: Pour mon voyage aux Championnats d’Europe à Rome, mon père m’a conduit à l’aéroport avec une voiture Mobility. Pour pouvoir attacher en toute sécurité mes barres de plus de quatre mètres de long à une galerie (/galerie de toit), je loue un break.

Après les Championnats d’Europe à Rome, le prochain voyage aurait été au programme avec les Jeux Olympiques à Paris, mais cela n’aurait pas dû être…

La qualification pour Paris était mon grand objectif, mais cela n’a malheureusement pas suffi de justesse. Après une préparation très difficile, il a finalement manqué un bon résultat pour le classement mondial. Au cours des deux dernières semaines de la période de qualification, j’étais enrhumé et je n’arrivais plus à obtenir le résultat escompté.

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Lea Bachmann contribue activement à façonner l’avenir de Mobility: «Je trouve que les échanges avec d’autres sociétaires sont une source d’inspiration.» (Photo: Sabrina Stäubli – perspective)

Comment en es-tu venu au saut à la perche?

Mon chemin était plutôt peu conventionnel. Je n’ai jamais voulu faire de l’athlétisme parce que la course était trop fatigante pour moi. À un moment donné, mon père m’a convaincu d’essayer le saut à la perche. À l’époque, j’étais au cirque pour enfants et j’ai adoré les acrobaties aériennes. Le saut à la perche m’a tout de suite plu. C’est une combinaison fascinante d’athlétisme et d’éléments de gymnastique.

Peux-tu approfondir l’attrait de ce sport?

Il s’agit d’une discipline très exigeante dans laquelle de nombreux facteurs doivent interagir. Il faut de la rapidité, de la force et des compétences techniques. Il s’agit d’un long processus d’apprentissage au cours duquel les athlètes s’approchent petit à petit de l’altitude. Je trouve particulièrement fascinant qu’il s’agisse d’une sorte de «discipline démocratique». On peut compenser des points faibles dans un domaine par des points forts dans un autre.

Mobility fonctionne aussi de manière démocratique. Tu n’es pas seulement une utilisatrice de car sharing, tu es aussi, avec ton père, co-présidente de la section Mobility Bâle. Qu’est-ce qui vous a motivé dans cet engagement?

Lorsque Mobility a modifié sa politique de prix il y a quelques années, mon père s’est rendu à l’assemblée de section et a posé des questions critiques. Plus tard, j’ai assisté avec lui à une assemblée et nous nous sommes fait élire comme délégués. Nous avons trouvé formidable de pouvoir s’impliquer fortement en tant que membre. Un an plus tard, nous avons repris la présidence de la section. Je trouve Mobility intéressante en tant qu’entreprise, notamment en raison de sa structure coopérative.

Tu fais actuellement ton doctorat à la faculté de droit de l’Université de Bâle. En tant que juriste, que penses-tu de la forme juridique de la société coopérative?

Grâce à la structure coopérative, il est possible de participer en tant que sociétaire tout en obtenant un aperçu passionnant de l’entreprise. Je trouve que les échanges avec les autres sociétaires sont une source d’inspiration. L’accent n’est pas mis sur le profit, mais sur l’entraide afin de créer une valeur ajoutée pour tous. Je trouve super que les entreprises modernes misent sur ce modèle traditionnel.

À ton avis, à quels défis Mobility devra-t-elle faire face à l’avenir?

L’électrification de la flotte est un défi de taille, tout comme la concurrence croissante dans le domaine du car sharing. Un thème clé sera la mobilité connectée, c’est-à-dire l’intégration de différents moyens de transport dans une offre. Mobility doit rester dans la course. Je trouve dommage que peu de jeunes, et surtout de jeunes femmes, s’engagent chez Mobility. Je souhaiterais que Mobility soit encore plus active afin de s’adresser à ces groupes et de les impliquer. Au sein de notre section bâloise, nous faisons de bons progrès à cet égard, mais là aussi, des efforts supplémentaires sont nécessaires.