Premier piège: le multitasking
Réfléchir à sa liste d’achats en travaillant, téléphoner en faisant ses courses et vérifier ses e-mails en téléphonant: le multitasking, autrement dit exécuter plusieurs tâches à la fois, est un important stresseur pour notre esprit. D’aprèsune étude de l’University of California, une seule interruption nous coûte en moyenne 23 minutes jusqu’à ce que nous soyons en mesure de nous concentrer à nouveau pleinement sur une tâche. Le multitasking non seulement fait baisser notre attention et notre concentration, mais il est prouvé qu’il entraîne la production de cortisol, l’hormone du stress. Alors: toujours faire une chose à la fois.
Deuxième piège: le perfectionnisme
Le perfectionnisme se situe tout en haut de la liste des facteurs de stress internes – et constitue un trait de caractère fréquent chez les personnes menacées de burnout. Bien entendu, rien ne s’oppose au fait de vouloir bien maîtriser son travail. Mais faut-il toujours que tout soit d’un haut niveau d’excellence? Fais plutôt les choses avec efficacité. Abandonne tes schémas. Et pose-toi la question suivante: dans quels cas est-il nécessaire que j’investisse toute mon énergie, et dans lesquels un résultat «satisfaisant» est-il suffisant? Notre conseil: inscris des phrases comme «moi aussi je peux faire des erreurs» ou «le mieux est l’ennemi du bien» sur un bout de papier et colle-le à un endroit que tu vois régulièrement.
Troisième piège: posséder trop de choses
Presque chacun de nous a chez lui des objets qu’il ou elle n’utilise pas véritablement. Malheureusement, plus nous possédons d’objets, plus il faut les ranger, les dépoussiérer, les maintenir en bon état ou les réparer. Un poids inutile est un facteur de stress et nous vole notre temps. Alors: sépare-toi de tout ce dont tu n’as pas besoin ou de ce qui ne te plaît plus. De plus, il est possible de partager ou d’emprunter quantité de choses. La perceuse du voisin par exemple, les voitures de services de car sharing ou des livres dans cette bonne vieille bibliothèque.
Quatrième piège: travailler sans faire de pauses
Lorsque la liste des choses à faire nous paraît sans fin, la tentation est grande de ne pas faire de pauses. Car, en fin de compte, tu es en forme et tu peux tout à fait t’en passer, n’est-ce pas? Non! Le corps et l’esprit, en effet, ne peuvent se régénérer que lorsque la tension alterne avec la détente. D’innombrables études le prouvent: faire des pauses nous permet de rester performants. Alors, lorsque tu apprends ou que tu travailles, fais toujours une pause de 15 minutes au bout de deux heures au plus tard. Durant cette pause, ne fais rien hormis peut-être boire ou manger quelque chose. Au bout de trois à quatre heures de travail, il faut se reposer pendant au moins une heure.
Cinquième piège: être joignable en permanence
Si pratiques qu’ils soient, les smartphones et applis de chat et de téléphonie nous obligent à être constamment joignables et actifs. Résultat: notre organisme désapprend toujours plus comment se détendre et notre agitation intérieure augmente. Alors, structure ton temps. Définis des horaires fixes au cours desquels tu lis tes e-mails et tes messages sur ton smartphone puis y réponds. De cette façon, tu réduis ton stress numérique. Si cela t’aide, tu peux aussi installer une appli comme Freedom qui bloque provisoirement les applis et les sites Internet qui te distraient. Et ensuite: profite de ta vie analogique!
Sixième piège: négliger ses amis
Renoncer à passer du temps avec ses amis en situation de stress ne fait que créer encore plus de stress. En effet, il est prouvé que les symptômes de stress sont particulièrement prononcés en l’absence de soutien social. À l’inverse, lorsque nous bénéficions d’une attention sociale, l’organisme produit des médiateurs nerveux qui réduisent non seulement la douleur, mais également l’anxiété et le stress. Alors: prends régulièrement du temps pour les gens que tu aimes!
Septième piège: vouloir tout faire soi-même
Tu sais ce que tu peux et tu sais quel résultat tu veux obtenir – aussi préfères-tu tout faire toi-même. Toutefois, lorsque tu en arrives au point de ne plus rien pouvoir confier à d’autres, le stress est programmé. L’impasse aussi. Alors: apprends à déléguer des responsabilités et à prendre tes distances dès le début. Aie confiance que quelque chose peut tout à fait réussir si quelqu’un d’autre s’en charge. Et qu’un résultat n’est pas nécessairement moins bon simplement parce qu’il est différent de ce que tu avais imaginé.
Huitième piège: une gestion du temps irréaliste
C’est vite arrivé: nous acceptons trop de travail, prenons trop de rendez-vous privés ou planifions trop de tâches, et à la fin, nous nous demandons pourquoi nous sommes en retard sur tous les plans. C’est un stress que nous pouvons éviter en établissant sciemment une liste claire des tâches à exécuter et grâce à une gestion du temps réaliste. Classe les tâches en fonction de leur urgence. Divise celles qui sont de grande envergure en petites étapes et exécute-les en plusieurs jours. Inscris tous tes rendez-vous – vraiment tous – dans un calendrier sur papier ou numérique. Et: fais toujours les choses les moins agréables en premier, tu seras plus détendu durant le reste de la journée.
Neuvième piège: ne pas tenir compte de ses propres besoins
Es-tu plutôt une personne qui s’adapte afin de ne pas offenser les autres – et qui est toujours aimable afin d’éviter les confrontations? Reléguer systématiquement ses propres besoins au second plan est un important facteur de stress. Alors: prends-toi au sérieux. Être capable de prendre ses distances, de dire non et être à l’écoute de ses besoins permet de vivre plus sainement. Mieux encore: une personne qui fait preuve d’authenticité ne se verra que rarement rejetée – elle sera au contraire davantage respectée.
Tu vois: il existe quantité de facteurs de stress internes. En étant attentif, en faisant preuve de patience et en t’exerçant, tu peux les réduire considérablement.
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