"Je voulais passer au bureau, alors j'ai pris mon courage à deux mains"

Bonne question. Je ne l'avais jamais dit à personne jusqu'à présent. Après mon apprentissage de mécanicien automobile, j'ai travaillé six mois chez AMAG. Un jour, pendant la pause de midi, je suis rentré à la maison et j'ai trouvé une coupure de journal sur la table. Ma mère avait découpé une annonce d'emploi de Mobility, dont le titre était Collaborateur de service au service extérieur. Elle a dit que Mobility pourrait être quelque chose pour moi. Mais je savais que j'allais bientôt partir à l'armée et je ne me suis pas posé de questions. Presque deux ans plus tard, j'ai quand même fini par rejoindre Mobility.

Non. La deuxième fois, un poste d'agent administratif m'a tapé dans l'œil. Comme je voulais absolument passer du garage au bureau, j'ai pris mon courage à deux mains - même s'il y avait un hic. Une formation de technico-commercial achevée et des connaissances en français étaient exigées. Je n'étais alors qu'en première année de formation d'agent technico-commercial, mais je voulais essayer. J'ai donc appelé la personne de contact mentionnée dans l'offre d'emploi et lui ai demandé si je devais quand même envoyer mon dossier.

J'ai postulé et peu de temps après, on m'a appelé, entre autres, pour me demander si je parlais français. J'ai fait du français au lycée et je le maîtrisais très bien à l'époque, de plus, en tant que portugais, c'est facile pour moi. Mais à ce moment-là, je n'avais pas parlé français depuis longtemps. Je ne voulais rien laisser passer et soudain, je me suis souvenu de quelque chose : "J'étais en France la semaine dernière", ai-je dit en français à mon interlocuteur au téléphone. Apparemment, je ne l'ai pas fait si mal que ça, parce que j'ai finalement été invité à un entretien d'embauche, puis plus tard à un essai.

Oui, et je suis reconnaissant à Mobility de m'avoir donné cette chance. Je l'apprécie parce que je connais beaucoup de gens qui viennent de l'atelier et qui ont ensuite eu du mal à passer au bureau malgré une formation commerciale continue. Il me manquait l'expérience commerciale et j'étais en première année de formation – aujourd'hui, j'ai plus de quatre ans de recul.

Bien! Mais pas seulement avec le français, je dois l'avouer : je trouve les langues faciles en général. Cela me convient dans mon rôle chez Mobility et peut-être aussi plus tard, si je cherche un autre emploi. Chez Mobility, j'ai la possibilité de participer à une leçon de français par semaine. Cela fait maintenant cinq ans que je fais cela et je continue à apprendre. Nous parlons beaucoup de sujets d'actualité. Parler est important pour gagner en assurance. C'est alors plus amusant. De plus, j'en ai besoin presque tous les jours. Comme nos voitures sont utilisées dans toute la Suisse, nous sommes souvent confrontés à des cas de réparation en provenance de Suisse romande.

Ma langue maternelle est le portugais, et je parle également l'anglais et le français. Et bien sûr l'allemand. (rires) Je comprends parfaitement l'italien et l'espagnol, car le portugais est quasiment un mélange des deux langues. Je devrais partir un mois en Espagne et un mois en Italie, de les parler.

Oui, j'étudie l'informatique de gestion. Les horaires de travail flexibles chez Mobility me conviennent parfaitement. Je peux travailler à 100 % et je vais à l'école un après-midi et un soir par semaine. Je rattrape le temps de travail manqué les autres jours en travaillant un peu plus.

Je ne vais certainement pas m'arrêter ! J’ai quelques idées, mais je pense que je vais faire une pause. Financer soi-même une troisième formation coûte finalement beaucoup d'argent. J'envisage plutôt de profiter l'année prochaine de l'option de prendre des vacances non payées. L'idée de passer quelques semaines dans un camping-car pour visiter un pays ou un continent lointain me plaît beaucoup.

Prénom: Joël

Activité: Gestion de flotte

chez Mobility depuis: 2020