«Pour pouvoir transporter mes perches de plus de quatre mètres de long, je loue à chaque fois un combi»

Lea Bachmann ne fait pas seulement partie des meilleures sauteuses à la perche de Suisse, cette doctorante en droit de 28 ans dirige également avec son père la section Mobility de la région de Bâle. Dans l'interview, elle explique sur quelle voiture elle transporte ses bâtons pour le saut à la perche - et comment elle veut contribuer à façonner l'avenir de Mobility.

Texte   Andreas Bättig

07.08.2024

  • Lifestyle

Lea, tu as grandi avec Mobility. Qu’est-ce qui t’a amené à faire ce choix?

Mes parents n'ont jamais eu de voiture personnelle, ils ont toujours utilisé le car sharing. C'est ainsi que j'ai grandi avec ce concept depuis mon plus jeune âge. Pour les vacances de ski ou les visites à la grand-mère, on louait à chaque fois une voiture Mobility - pour moi, c'était toujours tout à fait normal.

Entre-temps, tu perpétues la tradition familiale, n'est-ce pas?

Oui, c'est ça. J'ai même appris à conduire avec Mobility. À Bâle-Ville, où j'ai grandi et où je vis encore aujourd'hui, tout est facilement et rapidement accessible à vélo ou en transports publics. Comme je n'ai besoin d'une voiture qu'occasionnellement, Mobility est la meilleure option pour moi. L'autopartage est non seulement beaucoup plus avantageux, mais il est aussi écologique.

Tu es l'une des meilleures perchistes du pays. Je suppose que tu ne transportes pas tes perches à vélo ou dans les transports publics?

Bien sûr que non! Pour les compétitions dans la région de Bâle, je loue souvent une voiture Mobility. Je fais la même chose lorsque je m'envole de Bâle pour une compétition: Par exemple, pour mon voyage aux championnats d'Europe à Rome, mon père m'a conduit à l'aéroport avec une voiture Mobility. Pour pouvoir transporter en toute sécurité mes perches de plus de quatre mètres de long sur une galerie porte-bagages, je loue à chaque fois un combi.

Lea Bachmann contribue activement à façonner l'avenir de Mobility : "L'échange avec d'autres sociétaires est pour moi une source d'inspiration". (Photo: Sabrina Stäubli - perspective)

Comment es-tu venu au saut Ă  la perche?

Mon parcours était plutôt non conventionnel. Je n'ai jamais voulu faire de l'athlétisme parce que la course à pied était trop fatigante pour moi. Mais à un moment donné, mon père m'a convaincue d'essayer le saut à la perche. À l'époque, j'étais dans un cirque pour enfants et j'aimais particulièrement les acrobaties aériennes. Le saut à la perche m'a tout de suite plu. C'est une combinaison fascinante d'athlétisme et d'éléments gymniques.

Peux-tu nous parler un peu plus en détail de l'attrait de ce sport?

C'est une discipline très exigeante, où de nombreux facteurs doivent être réunis. Il faut de la vitesse, de la force et des compétences techniques. Il s'agit d'un long processus d'apprentissage, au cours duquel les athlètes se familiarisent petit à petit avec la hauteur. Ce que je trouve particulièrement fascinant, c'est qu'il s'agit d'une sorte de "discipline démocratique". On peut compenser des faiblesses dans un domaine par des forces dans un autre.

Mobility fonctionne aussi de manière démocratique. Tu n'es pas seulement une utilisatrice de car sharing, mais aussi, avec ton père, la co-présidente de la section Mobility de Bâle. Qu'est-ce qui vous a motivés à vous engager dans ce projet?

Lorsque Mobility a changé de politique tarifaire il y a quelques années, mon père s'est rendu à l'assemblée de section et a posé des questions critiques. Plus tard, j'ai assisté à une réunion avec lui et nous nous sommes fait élire comme délégués. Nous avons trouvé formidable que l'on puisse s'impliquer autant en tant que membre. Un an plus tard, nous avons repris la présidence de la section. Je trouve Mobility très passionnante en tant qu'entreprise - et ce notamment en raison de sa structure de société coopérative.

Tu es actuellement doctorante à la Faculté de droit de l'Université de Bâle. En tant que juriste, que penses-tu de la forme juridique de la société coopérative?

Grâce à la structure coopérative, on peut participer en tant que sociétaire et on obtient en outre des aperçus passionnants de l'entreprise. Je trouve l'échange avec les autres sociétaires inspirant. L'accent n'est pas mis sur le profit, mais sur l'entraide afin de créer une valeur ajoutée pour tous. Je trouve ça super quand les entreprises modernes misent sur ce modèle traditionnel.

Quels sont les défis que Mobility devra relever à tes yeux à l'avenir?

L'électrification de la flotte est certainement un grand défi, tout comme la concurrence croissante dans le domaine du car sharing. Un thème clé sera la mobilité connectée - c'est-à-dire l'intégration de différents moyens de transport dans une seule offre. Mobility doit rester dans le coup. Je trouve dommage que si peu de jeunes, et surtout de jeunes femmes, s'engagent chez Mobility. Je souhaiterais que Mobility soit encore plus active pour s'adresser à ces groupes et les impliquer. Dans notre section de Bâle, nous faisons déjà de bons progrès à cet égard, mais là aussi, il faut redoubler d'efforts.

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