Guido, parlons voitures! Combien de voitures as-tu déjà possédées à ce jour?
J’en ai possédé deux, mais j’en avais plusieurs à disposition. Mes compagnons de route étaient une Seat Ibiza 1.7i blanc élégant, une Opel Kadett Caravan 1.6i blanc ordinaire, une Lancia Delta 1.9 Mulitjet Twinturbo bleu électrique, un combi VW Passat 2.0 5V vert délicat et enfin une Jeep Wrangler Unlimited 2.0 couleur Billet Silver.
Tu as récemment vendu la Jeep. Qu’est-ce qui t’a amené à faire ce choix?
La liberté absolue a une contrepartie: dans mon cas, il s’agit de la recherche de place de parc à Zurich. Alors que j’étais encore à des centaines de kilomètres de la maison, je commençais souvent déjà à ressentir le stress de trouver une place de parc en zone bleue. Et c’est ainsi que le gouvernement rouge-vert de Zurich m’a permis de lâcher prise. La liberté consiste maintenant non plus à posséder, mais à en choisir les circonstances.
Combien de temps le processus a-t-il pris au total, depuis la première réflexion jusqu’à la décision d’abandonner la voiture?
Les travaux, la pénurie permanente de places de parc, les pneus dégonflés (qui heureusement n’étaient pas abîmés), etc.: tous ces facteurs ont facilité ma prise de décision. J’ai déjà voyagé à travers le monde en empruntant divers moyens de transport, même pendant ma période «voiture» – c’est dans ma nature. Le processus a donc été plutôt court.
Tu as de l’expérience dans le lâcher-prise. Quel conseil donnes-tu aux personnes qui remettent en question le fait de posséder un véhicule mais qui n’ont pas encore réussi à franchir le pas et à lâcher prise?
Il est difficile de donner des conseils. Les voitures sont associées aux émotions et dans mon cas, avec un certain style de vie aussi. Ce n’est pas comme si je ne me déplaçais plus du tout! Aujourd’hui, le lâcher-prise commence à la maison. Maintenant, quand je suis à vélo, j’arrive à tout faire rentrer dans un sac ou un sac à dos et je me retrouve plus léger et plus indépendant que quand j’étais en voiture. Je ne prends plus deux vélos d’enduro, mais le vélo de mon choix.
De ton point de vue, qu’est-ce qui est le plus chouette/pratique/sympa quand on possède sa propre voiture?
La liberté illimitée qui s’est offerte à moi après mon adolescence: les amis, le sport – tout ce que promettait la liberté était rendu possible par la voiture. Un van avec couchage intégré, une couverture et le monde m’appartenait! Choisir les routes qui nous font envie et aller là où le vent nous porte.
Penses-tu posséder un jour à nouveau une voiture?
Les voitures sont fascinantes et chargées d’émotions. Les choses que l’on fait avec sont ressenties de manière unique. Est-ce que j’aurai pour autant un jour besoin de ma propre voiture? J’en doute. Mais nul ne sait de quoi demain sera fait.
À quoi ressemble ta vie sans voiture personnelle? As-tu le sentiment qu’il te manque quelque chose?
(Rit fort) Non, sauf s’il pleut des cordes et que je dois transporter un écran. Plus sérieusement, tout se passe très bien. Et je profite aussi de services comme l’enregistrement des bagages en Suisse ou la location de voitures. Bien sûr, certaines choses seraient plus simples à gérer si une voiture personnelle était directement sur le pas de la porte. Mais grâce à diverses voitures Mobility dans le quartier – certaines plus rapidement accessibles que la zone bleue la plus proche – je m’en sors très bien. Il n’y a que le samedi, lorsque les voitures Mobility sont le plus convoitées, qu’il faut que je m’organise si j’ai besoin d’une voiture, mais sinon, je me suis bien habitué!
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