Selon l’Office fédéral de la statistique, un foyer suisse moyen (2.2 personnes) dispose d’un revenu brut mensuel de CHF 10’033. Après les dépenses obligatoires comme l’AVS/AI, la caisse-maladie ou les impôts, il reste CHF 7’124. Andrea Schmid-Fischer, spécialiste en budget, donne les conseils suivants: «Lors des consultations, nous constatons que les impôts sont fréquemment sous-estimés. Alors, n’oubliez pas de constituer des provisions. De même, pour d’autres factures prévisibles comme la redevance radio, il est bon de mettre de l’argent de côté à temps.» Hormis les dépenses obligatoires, en Suisse, monsieur et madame Tout-le-Monde investissent avant tout dans le logement et l’énergie (CHF 1’476), suivis des transports (CHF 770) et de l’alimentation (CHF 632). Point intéressant: en ce qui concerne la nourriture, la viande arrive encore en tête avec 130 francs. Steaks grillés, rôtis et cervelas, donc, restent au menu...
« Souvent, on dĂ©pense de manière incontrĂ´lĂ©e dans les vĂŞtements, les chaussures, la coiffure, les cosmĂ©tiques ou l’alimentation. »
Sommes-nous vraiment un peuple d’épargnants?
Manifestement, oui. Si l’on en croit l’enquête de début d’année de Comparis, plus de la moitié des personnes interrogées placent une part considérable de leurs revenus sur un compte épargne – selon les chiffres officiels, CHF 1’551 en moyenne par mois. Une personne sur dix fait également des dons à des organismes caritatifs.
Ce n’est pas le cas de tout le monde
Peut-être te demandes-tu: comment se fait-il que tout le monde dispose d’un revenu et d’une capacité d’épargne aussi élevés et pas moi? La réponse est simple: il s’agit de statistiques! Les gros revenus ont pour effet de majorer la moyenne. C’est ce qui explique qu’en réalité, six foyers sur dix se situent en deçà de ces valeurs. Pour les foyers appartenant à la classe de revenus la plus faible (< CHF 5’000 brut), il est particulièrement difficile de joindre les deux bouts: pour eux, épargner relève pratiquement de l’impossible et, souvent même, les dettes s’accumulent. Le résultat est désolant: dans notre pays, plus d’un demi-million d’individus sont touchés par la pauvreté cachée, les personnes les plus à risque étant les parents célibataires qui ont des enfants mineurs et les seniors.
Transports: Mobility permet une économie de CHF 4’000 par an
Où, dans ces conditions, faire des économies?«Souvent, on dépense de manière incontrôlée dans les vêtements, les chaussures, la coiffure, les cosmétiques ou l’alimentation», explique Andrea Schmid-Fischer. Le sport et la culture représentent par exemple une part de budget de CHF 542; les vêtements et les chaussures, de CHF 211. Avec CHF 770, les frais de mobilité sont encore plus élevés. Le train, le bus et le tram ne coûtent pourtant que CHF 122, la voiture privée engloutit ici la majeure partie des dépenses. Selon les calculs actuels du TCS,le coût d’un véhicule s’élève à plus de 10’000 par an.La spécialiste en budget Andrea Schmid-Fischer n’hésite pas d’ailleurs à qualifier les voitures de «proprement ruineuses». Dans le cadre de ses activités, elle observe que les gens économisent parfois même sur l’alimentation et l’éducation à cause d’elles. «Dans ce cas, nous proposons d’autres solutions comme Mobility, les transports publics ou le vélo.» Une solution évidente, en effet, opter pour Mobility en combinaison avec les transports publics permet d’économiser CHF 4’000. Et c’est sans parler de la formule sans soucis incluant le carburant, l’entretien et les assurances.
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