L'essentiel en bref
- Durabilité: le car sharing est la manière la plus écologique de conduire une voiture.
- L'efficacité: en Suisse, 1 voiture Mobility remplace en moyenne 18 voitures privées. Dans les villes, le taux est plus important. À Genève, ce sont 21 voitures privées de moins.
- Comportement de mobilité: les personnes qui utilisent des voitures en car sharing rendent leur mobilité globalement plus respectueuse de l'environnement.
- Les Ă©missions de gaz Ă effet de serre: les voitures en autopartage contribuent Ă rendre le secteur des transports plus durable.
- Agglomérations: grâce aux voitures de car sharing, il y a moins de circulation en centre-ville et moins de besoin de places de parking.
Le car sharing modifie le comportement de mobilité
Les personnes qui utilisent le car sharing conduisent moins que la moyenne de la population, car chaque trajet nécessite une décision consciente. Au lieu de cela, les utilisateurs de voitures partagées se tournent plus souvent vers les transports publics, les vélos électriques, les vélos ou les scooters électriques – ou se déplacent à pied. En détail:
Le car sharing s'inscrit dans une démarche de mobilité multimodale: Pour chaque voyage, il est possible de choisir le moyen de transport optimal et même, si nécessaire, d'en changer sans transition pendant le voyage – voiture, train, vélo... En revanche, ceux qui possèdent une voiture ont tendance à l'utiliser souvent, car la voiture est là . Cela se produit souvent, même lorsqu'il existe de meilleures alternatives sur le plan organisationnel ou financier.
15% des membres de Mobility utilisent plus souvent les transports publics depuis leur inscription au car sharing. Par ailleurs, de nombreux membres se déplacent souvent à pied ou à vélo.
Les résultats de l'étude Mobility sont appuyé par d'autres études. Ainsi, le nombre de kilomètres parcourus en voiture par les ménages pratiquant le car sharing à Brême a diminué de moitié par rapport aux ménages moyens en termes de mobilité. Les trajets effectués auparavant avec leur propre voiture ont été en partie transférés vers les transports publics par les ménages pratiquant le car sharing. Il est également prouvé que la coopération entre le car sharing et les transports publics. Il est également prouvé que la coopération entre le car sharing et les transports publics favorise l'utilisation de moyens de transport respectueux de l'environnement renforce.
Concrètement selon l'association allemande de car sharing, un tiers des utilisateurs allemands de l'autopartage font plus souvent du vélo, 40% utilisent plus souvent les bus et les trains et 70% conduisent moins leur voiture. Une étude en France l'exprime ainsi: Plus de kilomètres partagés signifient moins de kilomètres individuels en voiture.
Ici tu peux calculer l'impact environnemental de différents moyens de transport.
Les ménages sans voiture montrent d'ailleurs pas d'effet de rebond dans leur comportement de consommation, même en ce qui concerne les voyages en avion: Ces ménages ne dépensent donc pas l'argent qu'ils économisent en renonçant à leur propre voiture pour des formes de mobilité qui sont encore plus polluantes que la voiture individuelle.
«1:18 – ou comment Mobility désengorge les routes suisses»
DĂ©tails de l'Ă©tude
Mobility a fait quantifier l'effet de son offre de car sharing sur la réduction du trafic en Suisse. L'étude, qui repose sur des bases scientifiques, a été réalisée par l'entreprise de conseil bâloise BSS (Volkswirtschaftliche Beratung) en coopération avec la Haute école spécialisée de Suisse orientale. Le standard d'évaluation de l'association fédérale allemande du car sharing (bcs) a servi de base. Pour ce faire, quelque 5'700 membres de Mobility ont été interrogés en septembre 2024 sur leur possession de véhicules et leur comportement en matière de mobilité.
Les principales conclusions:
1 voiture Mobility remplace en moyenne en Suisse 18 voitures privées.
L'effet diffère localement. Alors qu'il est encore plus élevé dans les villes (jusqu'à 23 à Bâle), l'effet est tout de même de 9 dans les zones rurales.
73% des personnes interrogées vivent dans un ménage sans voiture.
Dans les villes étudiées, le taux de motorisation dans les ménages avec un abonnement Mobility est 2 à 3 fois plus faible que dans les ménages moyens.
L'offre Mobility joue un rôle important dans la décision de se débarrasser de sa propre voiture (plus de 50% disent «plutôt important» à «très important»)
Conclusion: grâce à Mobility, environ 40'000 voitures de moins circulent en Suisse.
Le car sharing réduit les émissions de gaz à effet de serre dues au transport
Les voitures en autopartage rendent un grand nombre de voitures privées superflues. Cela a un effet positif sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. En détail:
- Une voiture en car sharing remplace en moyenne 18 voitures privées. Dans les régions rurales de Suisse, ce chiffre est de 9,5, alors qu'il monte jusqu'à 23 dans les villes. Moins de voitures privées signifie moins de voitures à fabriquer. Cela permet non seulement d'économiser des ressources, mais aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par la production.
- 15 pour cent des membres de Mobility ont supprimé une ou plusieurs voitures, dont la moitié grâce à l'abonnement Mobility. Concrètement, le nombre de véhicules dans les foyers des membres de Mobility a baissé de 20 à 50% par rapport aux douze mois précédant l'inscription chez Mobility.
- Les véhicules en autopartage sont en moyenne plus écologiques que la moyenne des voitures privées pour deux autres raisons : premièrement, les véhicules ont tendance à être plus récents que le parc automobile privé. Grâce au car sharing, ce sont donc des voitures comparativement plus efficaces et donc plus écologiques qui circulent sur les routes. Deuxièmement, la part des modèles électriques est plus élevée chez Mobility que dans la moyenne des voitures privées suisses. Et les véhicules électriques sont connus pour être plus durable que les voitures à combustion. Localement, ils ne produisent même pas d'émissions du tout. Il n'est donc pas étonnant que les flottes d'autopartage présentent des émissions de CO₂ nettement plus faibles que la moyenne des voitures de tourisme immatriculées en Europe – même si toute la flotte de car sharing n'est pas encore électrique. Les émissions moyennes de CO₂ des voitures de tourisme Mobility est de 86,3 grammes par kilomètre. À titre de comparaison, la moyenne des émissions de CO₂ des voitures neuves suisses est de 112,7 grammes par kilomètre. La flotte de voitures de tourisme Mobility est d’ores et déjà inférieure aux nouvelle législation sur les émissions de CO2 qui entrera en vigueur en 2025 de 93,6 grammes par kilomètre dès à présent.
Le car sharing libère de l'espace et rend les villes plus vivables
De nombreuses villes sont aujourd'hui asphyxiées par le trafic. Et la masse de tôle garée empêche le changement vers des quartiers plus agréables à vivre. Le car sharing aide à deux égards:
1. Le car sharing réduit le trafic en ville
- Les utilisateurs et utilisatrices de car sharing roulent moins en voiture. Ils se déplacent davantage avec des moyens de transport qui désengorgent les villes: en vélo électrique, à vélo, en scooter électrique, en bus, en train – ou à pied. Ainsi, moins de voitures circulent dans les villes.
- L'étude montre que ce sont justement les grandes villes et les agglomérations, où le volume de trafic motorisé est le plus élevé, qui profitent particulièrement de ce changement de comportement d'utilisation: À Bâle, une voiture en car sharing remplace même 23 véhicules, à Genève ou à Zurich 21.
- Le car sharing contribue ainsi à réduire les émissions locales dues au trafic: moins de particules fines et moins de gaz d'échappement.
- S'il y a moins de voitures en circulation, il y a aussi moins de bruit de circulation. La qualité de vie urbaine s'en trouve encore améliorée.
2. Le car sharing réduit le besoin de places de stationnement
- Comme le car sharing rend de nombreuses voitures privées superflues, le besoin en surfaces de stationnement diminue dans les villes. Un simple calcul approximatif permet déjà de comprendre: si un véhicule Mobility remplace en moyenne 18 voitures privées, il faut 17 places de stationnement en moins. Illustré par l'exemple du stationnement longitudinal dans une rue: cela ferait 17 places de parking de cinq mètres en moins, soit 85 mètres de moins! À titre de comparaison: Un terrain de football mesure 100 mètres de long.
- Un besoin réduit de places de stationnement signifie également des coûts d'investissement et d'entretien moindres pour l'espace de stationnement. Rien que les coûts d'investissement pour les places de stationnement varient considérablement en Suisse. Mais les Valeurs indicatives suivantes donnent une idée. Pour un simple parking non couvert, il faut compter environ 15'000 francs, et pour une place de parking souterrain, environ 40'000 francs.
- La réduction du nombre de places de stationnement favorise de nouveaux concepts d'habitat, tels qu'ils sont également mis en œuvre en Suisse: la construction sans voiture ou avec peu de voitures. Dans de tels quartiers, les directives habituelles concernant le nombre de places de stationnement à prévoir par unité d'habitation ne s'appliquent pas. En effet, de nombreuses personnes qui vivent en ville n'ont de toute façon pas de voiture. Au lieu de l'obligation d'une à trois places de stationnement par unité d'habitation, un dixième des places par unité d'habitation suffisent généralement dans ces quartiers. Cela permet de créer davantage d'espace où il fait bon vivre.
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