1:18 dans toute la Suisse, 1:23 à Bâle
Sans le car sharing de Mobility, 2'800 voitures supplémentaires seraient en circulation dans la ville de Bâle. C'est ce que montre un nouveau rapport qui a étudié l'effet de l'autopartage sur la réduction du trafic. Le bureau de conseil BSS Volkswirtschaftliche Beratung a interrogé à cet effet des milliers d'utilisateurs de Mobility en coopération avec la Haute école spécialisée de Suisse orientale OST. Le résultat est impressionnant: en moyenne, un véhicule Mobility remplace 18 voitures privées.
Fabiana Kappeler, co-auteure de l’étude, déclare: «Le résultat montre que les personnes interrogées estiment qu’elles posséderaient nettement plus de voitures si Mobility n’existait pas. Grâce à l’offre de car sharing de Mobility, il est donc possible d’économiser d’importantes surfaces de stationnement, qui sont ainsi disponibles pour d’autres usages.»
Parquer cinq fois le Joggeli
Dans les plus grandes villes suisses, le taux d'évitement est même parfois supérieur à 18. Mais nulle part l'effet n'est aussi grand qu'à Bâle : un véhicule Mobility y remplace 23 véhicules privés. Si l'on additionne toutes les voitures partagées de la coopérative en ville, on obtient 2 800 voitures particulières qui sont évitées. En termes de places de stationnement, cela correspond à une surface de 35'075 mètres carrés - ou cinq fois le terrain de football du parc Saint-Jacques. La ville de Bâle semble donc parfaitement adaptée au car sharing. Grâce à un bon approvisionnement de proximité et à un complément idéal par une offre dense de transports publics.
«1:18 – ou comment Mobility désengorge les routes suisses»
Détails de l’étude
Mobility a fait quantifier l’effet de son offre de car sharing sur la réduction du trafic en Suisse. Cette étude scientifique a été réalisée par le bureau de conseil bâlois BSS Volkswirtschaftliche Beratung en coopération avec la Haute école spécialisée de Suisse orientale. Elle s’est appuyée sur la norme d’évaluation de l’association fédérale allemande de car sharing (bcs). À cette fin, environ 5’700 membres de Mobility ont été interrogés en septembre 2024 sur leurs véhicules et leur comportement en matière de mobilité.
Découvre ici le résumé de l’étude
Les principales conclusions de l'Ă©tude :
1 voiture Mobility remplace en moyenne en Suisse 18 véhicules privés.
L’effet varie localement. Alors qu’il est plus élevédans les villes (jusqu’à 23à Bâle), il reste à 9 dans les zones rurales.
73% des personnes interrogées vivent dans un ménage sans voiture.
Dans les villes étudiées, le degré de motorisationdes ménages disposant d’un abonnement Mobility est 2 à 3 fois plus faible que dans les ménages moyens.
L’offre Mobility joue un rôle important dans la décision de de renoncer à une voiture privée (plus de 50% ont répondu «Plutôt important» ou «Très important»)
Conclusion:grâce à Mobility, près de 40’000 voitures de moins circulent sur les routes de Suisse .
Rues à circulation réduite
Comment pouvons-nous illustrer cet effet? Avec des photos! Pour ce faire, les rues des plus grandes villes de Suisse ont été photographiées. Dans ces rues, les voitures qui disparaissent dans les villes photographiées grâce aux clientes et clients Mobility ont ensuite été retirées et remplacées, par exemple, par des espaces verts.
Par exemple, la Hochstrasse à Bâle. A gauche, l'image originale, à droite avec une utilisation intégrée de Mobility. Si l'on part du principe qu'1 voiture Mobility rend 23 voitures privées superflues, il en résulte plus de place pour la vie.
Décide toi-même dans quelle rue tu préfères vivre :

Le car sharing réduit le trafic individuel motorisé
Le rapport s’est également penché sur le degré de motorisation des ménages: Dans les villes qui ont fait l’objet d’une étude, le nombre de voitures pour 1'000 personnes en ménage moyen est au moins deux fois plus élevé que dans les ménages disposant d’un abonnement Mobility. Fabiana Kappeler déclare: «Grâce à l’offre de car sharing, de nombreux clients et clientes de Mobility renoncent complètement à une voiture privée. Cela se répercute directement sur le comportement en matière de mobilité: les personnes qui ne disposent pas de leur propre voiture se déplacent davantage en transports publics, à vélo ou à pied. Il en résulte donc une réduction du trafic individuel motorisé.»
Un argument de poids en faveur d’une mobilité partagée accrue
«Pour moi, les résultats de l’étude sont une incitation de taille pour continuer à développer notre offre», déclare Roland Lötscher, CEO de Mobility. «Si nous voulons relever les défis de la mobilité en Suisse, il faut que la part de car sharing soit nettement plus importante dans le mix de mobilité.» Pour y parvenir, Mobility entend collaborer encore plus étroitement avec les villes, les cantons, les entreprises et les complexes résidentiels. «Ensemble, nous voulons rendre la mobilité durable aussi simple que possible.»
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