Amela, quand as-tu pensé pour la première fois que le fait de posséder ta propre voiture était superflu ou ne remplissait plus son objectif?
Depuis que mon trajet pour aller au travail s’est réduit de 90%. Avant, j’ai toujours travaillé à une heure de mon domicile. Depuis que ce n’est plus le cas, je vois à quel point mon véhicule s’est transformé en voiture décorative. En d’autres termes, ma voiture vieillit plus vite et les coûts augmentent.
Combien de temps le processus a-t-il pris au total, depuis la première réflexion jusqu’à la décision d’abandonner la voiture?
Comme je l’ai déjà mentionné, tout a commencé par mon changement d’emploi. Ensuite, il s’est passé des choses étranges en peu de temps: mon coffre s’ouvrait tout seul, j’ai retrouvé une vis dans un pneu, jusqu’à des dommages dus à du vandalisme. Je me suis demandé plusieurs fois si cela en valait encore la peine. Et je me suis surprise à songer que je n’aurais pas à m’occuper de tout cela si ce n’était pas ma voiture.
Les réflexions liées à l’environnement ont-elles joué un rôle dans ce lâcher-prise?
Oui, tout à fait. Plusieurs arguments sont rentrés en ligne de compte. Il ne faut pas oublier le temps qu’on passe dans les embouteillages aujourd’hui. Si chacune et chacun possède une voiture, on retrouve fatalement plus de voitures dans les rues, ce qui n’a rien d’agréable.
Quand as-tu acheté ta première voiture personnelle?
Je possède ma propre voiture depuis que je peux conduire. Cela fait donc près de 14 ans.
De ton point de vue, qu’est-ce qui est le plus chouette/pratique/sympa quand on possède sa propre voiture?
Il est pratique d’avoir un véhicule sur le pas de la porte. On sait qu’il est là quand on en a besoin et on peut aussi y laisser des affaires à l’intérieur, cela n’intéresse personne. Je n’ai pas de lien émotionnel à la voiture – pour moi, il a toujours s’agit d’un moyen d’arriver à destination, et ce sera toujours le cas.
Penses-tu posséder un jour à nouveau une voiture?
Absolument, si j’ai besoin un jour d’une voiture régulièrement, que ce soit pour mon travail ou mes loisirs. Dès lors que je parcourrai 10’000 kilomètres ou plus par an, cela vaudra la peine d’y réfléchir.
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